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L'année dernière, j'ai tenté de raconter combien la pratique des dits puzzles m'avait aidé à construire un plan de thèse. Ces puzzles demandent d'ordonner des éléments petit à petit, et de cerner l'ensemble d'un processus de linéarisation pour aboutir. Dans ce post, j'aimerais réfléchir à un second ensemble de pratiques qui a joué un rôle important pour moi dans l'intégration des processus de linéarisation propres au travail d'enquête et à la production d'un discours scientifique. La linéarisation repose cette fois-ci sur l'écriture du code informatique, d'abord pour linéariser le traitement des données en SHS, mais aussi pour linéariser le raisonnement qui en supporte l'analyse et, surtout, la présentation finale de celle-ci.

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J'ai toujours aimé les puzzles, les trucs qui sont dans le désordre et qu'il faut ordonner, ou les trucs qu'il faut compléter, équilibrer, distribuer, etc. Les puzzles sont avant tout un espace de pratiques méditative, récréative, relaxante, focalisante, bref, ils font travailler l'esprit et lui permettent de découvrir certains mécanismes logiques et cognitifs, sans constituer toutefois un travail en eux-mêmes. je n'ai jamais eu la sensation qu'en jouant à ces jeux j'étais en train de m'exercer à une logique propre à l'écriture scientifique elle-même. Cette sensation, je ne l'ai perçue qu'au contact des puzzles de Simon Tatham, au moment où je refaisais une dernière fois un plan de thèse avant de me lancer dans l'écriture (oui, j'en ai fait un certain nombre, de plans de thèses).

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